samedi , 20 avril 2024
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Insécurité : La gendarmerie sur le qui-vive

Insécurité : La gendarmerie sur le qui-vive

 

Les récents événements dans le pays poussent les autorités à agir. Le 11 août, un homme d’affaire issu de la communauté « karàna », d’origine indo-pakistanaise, a été kidnappé par des hommes en armes en pleine ville alors qu’il a effectué son jogging sur un terrain de sport. Très récemment, la station de radio Viva, à Fianarantsoa, a été saccagée par des hommes armés et cagoulés.

Dans le même temps, la situation n’a guère évolué sur l’ensemble du territoire en ce qui concerne la fréquence des attaques à mains armées. En outre, les attaques sur certains axes des routes nationales se poursuivent, notamment la nuit. Ce qui oblige ceux qui sont contraints de voyager la nuit à effectuer des caravanes. Les voitures isolées constituent en effet une proie facile pour les bandits de grand chemin.

Compte tenu de cette situation sécuritaire qui stagne, le conseil de gouvernement a recommandé à la gendarmerie d’agir sur la route nationale numéro 4, menant à Majunga, au Nord-Ouest, et sur la route nationale 7, vers le Sud. Le chef de la circonscription régionale de la gendarmerie d’Antananarivo a affirmé que des opérations sont déjà en cours, afin d’améliorer la situation. Il est toutefois difficile d’espérer de prompts résultats, étant donné que le phénomène d’insécurité actuel est consécutif notamment à la crise malgache qui a démarré en 2009, à la suite d’un coup d’Etat. Depuis, c’est la gabegie qui a tendance à régner.

« C’est la faiblesse de l’administration qui est à l’origine de ce désastre » a, par exemple, récemment affirmé le leader du parti MFM, Manandafy Rakotonirina.