vendredi , 19 avril 2024
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La nouvelle loi portant restructuration de la Cour Electorale Spéciale a été adoptée par le Congrès, dans une ambiance tumultueuse. Mais cela n’empêchera visiblement pas le processus en cours. Car la Communauté Internationale tient plus particulièrement à cette restructuration.

La restructuration de la CES suscite la pagaille

Il s’agit en effet de l’unique moyen éventuel d’évincer le nom de trois candidats contestés par une partie de la Communauté internationale, notamment la France et la SADC. Il y a toutefois un risque : la nomination de nouveaux membres de la CES n’aboutira pas nécessairement à une véritable accalmie. Car la contestation commence déjà alors que la démarche est en cours. Au nom du principe de « l’autorité de la chose jugée », des formations politiques et des juristes récusent le projet de publication d’une nouvelle liste de candidats à l’élection présidentielle. Car le but de la restructuration serait essentiellement l’élimination de Lalao Ravalomanana, de Didier Ratsiraka et d’Andry Rajoelina.