C’est peut-être une question de temps. Il y a de forte chance que la mouvance Ravalomanana quitte le processus de la feuille de route de sortie de crise, déjà voué à l’échec depuis le début. La loi d’amnistie constitue une nouvelle pomme de discorde. Le consensus est impossible entre les parties en conflit dans la crise politique qui mine le pays depuis début 2009.
Si au Mali, la solution de sortie de crise est esquissée trois semaines après le coup d’Etat, à Madagascar plus de trois ans après le pustch de mars 2009, la situation continue de s’enliser.