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A l’allure où vont les choses, la crise malgache n’est pas près de finir, malgré l’optimisme de la Communauté Internationale et, plus particulièrement la SADC, qui, à travers le président de la Namibie, assurant la présidence de la troïka, a lancé un appel au calme et au respect des résultats publiés par la CES. Toutefois, les résultats définitifs de la Cour électorale risquent fort d’être contestés. Lors d’un meeting au Magro Behoririka, jeudi 16 janvier, le nouveau porte-parole de la mouvance Ravalomanana, Roland Ravatomanga, a insisté sur l’importance de l’unité entre les opposants. Et ce, afin de renforcer les revendications relatives à la nécessité d’un recomptage des voix du second tour de l’élection présidentielle. De leur côté, les chefs des forces de l’ordre dans la région d’Antananarivo se sont entretenus avec les responsables de la Cour électorale spéciale. Le colonel Florens Rakotomahanina, Chef de la circonscription régionale de la gendarmerie, a affirmé qu’ils vont renforcer la sécurité aux alentours du siège de la CES, et dans la capitale en général lors de la journée de proclamation des résultats définitifs de l’élection présidentielle.
A la veille de la proclamation officielle des résultats de l'élection présidentielle par la Cour électorale spéciale, le candidat Jean Louis Robinson réitère sa position. Il s'opposera aux résultats définitifs si les juges électoraux ne prennent pas la peine de vérifier en détail les procès-verbaux et les urnes suspectes. Mais, a priori, ce ne sera pas le cas. L'opposition lance l'idée d'une contestation, à travers la création de Comités pour la défense du choix populaire. Ces comités seront installés au niveau national et local, autant que faire se peut. Le but est de défendre la vérité des urnes selon le candidat de l'opposition.
