vendredi , 29 mars 2024
enfrit
Lutte contre la corruption : Un processus de longue haleine

Lutte contre la corruption : Un processus de longue haleine

Diverses entités impliquées dans la lutte contre la corruption à Madagascar s’apprêtent à relancer diverses actions pour endiguer le fléau actuellement dans le pays. Une série de conférence est en vue à l’occasion de la journée internationale de lutte contre la corruption, le 9 décembre.

Des entités parapubliques et des ONG sont impliquées dans cette lutte de longue haleine dans la Grande Ile mais les résultats ne sont pas toujours à la hauteur des attentes. Le Comité pour la sauvegarde de l’Intégrité (CSI) a été mis en place depuis une dizaine d’années pour promouvoir la Bonne gouvernance, de même que le Bureau indépendant anticorruption (BIANCO) ainsi que le Service de renseignements financiers (SAMIFIN) afin de lutter contre le blanchiment d’argent, mais jusqu’à présent Madagascar est classé parmi les pays les plus corrompus au monde. Transparency International a classé la Grande Il au 127e rang sur 177 pays en 2015 en la matière.

La lutte devrait ainsi être relancée de manière efficace d’après un membre de l’ONG Rohy. Surtout à un moment où Madagascar venait d’obtenir une promesse de financement d’un peu plus de 6 milliards de dollars émanant de ses partenaires bilatéraux et multilatéraux, pour financer son plan de développement sur cinq ans, à la suite d’une conférence internationale des donateurs à Paris.

Les autorités malgaches devaient d’ailleurs mettre l’accent sur la nécessité de mieux lutter contre la corruption au cours de cette conférence des bailleurs de fonds de la Grande Ile. Car il ne fallait surtout pas donner l’impression que l’argent donné ou prêté sera jeté par la fenêtre et ne bénéficierait, au final, qu’à une poignée d’oligarques.