dimanche , 5 mai 2024
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Des prisonniers politiques ont déjà passé plusieurs mois derrière les barreaux. Des partisans du président déchu Marc Ravalomanana ont été incarcérés depuis l'année dernière, sans espoir de liberté à moins d'un nouveau consensus politique ou à moins de la chute de la Haute Autorité de la Transition.

90 légalistes encore sous les verrous

Quelque 90 partisans ou collaborateurs de Marc Ravalomanana sont encore incarcérés actuellement. Ce sont notamment des partisans du mouvement « légaliste » qui revendiquaient le retour au pouvoir de Marc Ravalomanana. Parmi les prisonniers, on compte également l’ancien directeur général du groupe Tiko et l’avocat de Manandafy Rakotonirina.

Selon les leaders du mouvement légaliste, 28 prisonniers politiques sont incarcérés à la maison centrale d’Antanimora, tandis qu’une soixantaine sont emprisonnés à la maison de force de Tsiafahy. Ils ont été arrêtés pour la plupart courant 2009.

La Haute Autorité de la Transition refuse de les considérer comme étant des prisonniers politiques. « Ils ont été inculpés pour des délits de droits communs », explique un responsable du ministère de la Justice du gouvernement putschiste. Jusqu’à présent une dizaine de détenus ont été libérés par la HAT, dont des anciens parlementaires.

Très récemment, le parlement européen a également critiqué la HAT et a revendiqué la nécessité de libérer les prisonniers politiques malgaches.