La crise politique malgache risque davantage l’enlisement. Le camp de Andry Rajoelina a déjà refusé de participer à des assises nationales proposées par la communauté internationale et l’association des églises chrétiennes de Madagascar et refuse actuellement la proposition d’organisation d’un référendum avancée par Marc Ravalomanana.
Le président malgache estime en effet que la meilleure solution serait de consulter directement la population au sujet de son départ. Lors d’un conseil des ministres, le 16 mars, Ravalomanana a affirmé « qu’il ne s’attacherait pas au pouvoir si le peuple veut son départ ».
Andry Rajoelina refuse une consultation populaire directe. Mieux, le ministre de la Justice de son gouvernement parallèle vient de lancer un mandat d’arrêt contre Ravalomanana.