En clair, les Administrateurs civils veulent un des leur à la tête de ce département. « La gestion de notre ministère doit dorénavant nous revenir » affirme un leader du syndicat.
C’est la probabilité de voir de nouveau un militaire à la tête du ministère de l’Intérieur qui effraie les administrateurs civils. La nomination d’un universitaire, en la personne de Manorohanata Cécile, en 2009, a déjà provoqué l’émoi mais les administrateurs civils ont choisi le laisser faire à l’époque.
Aujourd’hui, les administrateurs civils ont décidé de monter au créneau. Les collaborateurs du président de la Haute Autorité de la Transition brandissent déjà l’éventualité d’une sanction.