Le dossier est toutefois loin d’être clos. Le commissaire Jean Brunel a montré du doigt le ministre de la Sécurité intérieure, Organès Rakotomihantarizaka, comme étant à l’origine de l’entrée de Philippe Verdon sur le territoire malgache.
Malgré le limogeage, le chef de la police de l’Air et des Frontières ne veut pas abandonner la partie. Il exige le rétablissement de la « vérité » et insiste que malgré une interdiction d’entrée sur le territoire malgache, Organès Rakotomihantarizaka lui a donné « l’ordre » de traiter Philippe Verdon « comme un simple passager », c’est à dire en droit de bénéficier d’un visa d’entrée à Madagascar.
Le début de l’histoire remonte à fin septembre. Le présumé mercenaire a été par la suite arrêté à deux reprises avant d’être expulsé. C’est l’ancien Premier ministre Monja Roindefo qui était venu l’accueillir à l’aéroport le 23 septembre dernier. Certains de ses proches ont également raccompagné Philippe Verdon quand il a été expulsé.