La situation actuelle pousse également les deux camps à effectuer le maximum de lobby, notamment au niveau des dirigeants africains issus des pays membres de la SADC.
L’équipe de l’ancien président Marc Ravalomanana a été ainsi reçue juste après Andry Rajoelina, chef de la Transition, par le président namibien Hifikepunye Pohamba, le 18 avril.
Après les rencontres, les propos des deux parties adverses sont surprenants. Andry Rajoelina a réitéré qu’aucune modification ne sera apportée à la feuille de route récemment paraphée, et qui est assez avantageux pour lui. Marc Ravalomanana, lui, a dit tout le contraire. Lors d’une intervention téléphonique à ses partisans réunis en meeting, le président déchu a affirmé que la dite feuille de route n’est pas encore définitive.
Les partisans des deux camps s’impatientent ainsi en attendant la position officielle de la SADC qui se réunira en sommet extraordinaire le 20 mai.