La ministre de la justice, Christine Razanamahasoa, a affirmé que la libération des détenus politiques relève désormais du parlement de la Transition qui devrait adopter une loi d’amnistie. Madame la ministre remet même en question le statut des prisonniers politiques encore sous les verrous.
Les manifestants devant le ministère de la Justice ont rappelé qu’en 1972 et en 2009, la libération des détenus politiques n’avait nullement besoin d’une amnistie.