La situation est loin d’apaiser la tension politique. La Justice de la Haute Autorité de la Transition continue de militer pour l’incarcération des membres de la garde présidentielle et des proches collaborateurs de Marc Ravalomanana dans le cadre de l’affaire du 7 février.
Certains militaires sont plutôt gênés. « La garde présidentielle n’a fait que son travail » s’insurge un colonel de l’armée, lui-même ancien membre de la garde présidentielle. « Leur devoir était de protéger le palais contre toute forme d’intrusion » conclut-il.
La Justice malgache est même allée jusqu’à solliciter la coopération de la Justice internationale en vue de l’arrestation de Marc Ravalomanana. Pour le moment, il n’existe aucune coopération judiciaire toutefois entre Madagascar et l’Afrique du Sud où l’ex-président a choisi l’exil forcé, après le coup d’Etat de 2009.