Affaire Bois de Rose à Toamasina: corruption au top niveau dans la région

Vendredi 09, les hauts fonctionnaires provinciaux se sont rencontré pendant pas moins de trois heures à l’intérieur du Palais de la Province Est. Parmi eux on a compté le ministre de l’environnement, le ministre de la communication, le chef de la Province Est, le PDS dela ville Toamasina, le secrétaire d’état à la gendarmerie nationale, plusieurs autres fonctionnaires d’état, la classe d’affaire locale, et le controleur des douanes de Toamasina. La réunion s’est concentrée principalement sur la façon d’arrêter la contrebande de Bois de Rose. Les journalistes se sont efforcé de faire leur job autour du Palais depuis que la réunion a été tenue à guichet fermé. 

Allégation de signatures falsifiées sans plaintes à ce sujet au tribunal 

« Cette histoirede Bois de Rose est un gros mensonge » a dit le chef de la Province Est, Alain Mahavimbina, comme il est sorti de la salle de réunion. Il a dit par la suite que les signatures auraient été falsifiées par les exploiteurs bien que pas un fonctionnaire ne s’en soit plaint à la cour. 

Quelques 65 Million d’Ariary circulent à l’intérieur du département de la Province Est pour garder des yeux fermés 

La business class locale elle-même a dénoncé que cette « contrebande de Bois de Rose est un business sûre quand l’argent a son mot à dire ». Concernant les deux saisies de Bois de Rose ce mois ci, la première à Ambalamanasy le 4 juillet, 4 camions, la deuxième à Tanambao Nosibe (route nationale 5), 2 camions et 118 troncs, quelques 65 million d’ariary sont utilisés dans le département de la Province Est circuleraient pour faciliter l’affaire. D’après plusieurs autres sources, quelques 200 million d’ariary seraient encore partagés entre la Task Force, les Forces d’Intervention Spéciale, fondamentalement chargées d’arrêter la contrebande, et la cour de Toamasina. 

Ceux ‘impliqués dans le réseau Bois de Rose sont au dessus la loi 

La cour n’a encore rien eu à juger à propos des saisies du 4 et du 6 juillet bien que l’investigation des chauffeurs routiers ait révélé que la cargaison a appartenu aux hommes d’affaires. Cependant, ces hommes d’affaires sont encore libres d’errer dans les rues de Toamasina dans leurs voitures du luxe, littéralement au-dessus de la loi. Les fonctionnaires réunis avaient accentué en tout cas une certaine fermeté dans cette affaire de Bois de Rose. Du cinéma grandeur nature! 

Le chef de la Province st qui sort fréquemment de la salle de réunion 

Les journalistes ont aussi remarqué que le chef de la Province Est, Alain Mahavimbina, est fréquemment sorti de la pièce de réunion pour parler avec l’Inspecteur Kalo Narcisse de la Province Est,