jeudi , 16 mai 2024
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Dans la politique générale de l'Etat pour l'année 2006, le gouvernement affiche une certaine ambition au plan économique. Mais pour certains observateurs la barre a été placée un peu trop haut.

Ambitions économiques

Pour Les Nouvelles « Les ambitions économiques de la Politique générale de l’Etat seront difficiles à tenir ». Le journal spécifie : « Si les objectifs assignés au gouvernement dans la PGE 2006 ne diffèrent pas de ceux de la Loi de finances 2006 en matière d’inflation (contenue aux environs de 8 %) et de pression fiscale (taux avoisinant les 11 %), il en est différemment au niveau de la croissance économique. En effet, si l’on s’en tient aux objectifs définis dans la PGE 2006, le gouvernement aura à fournir beaucoup plus d’efforts car le taux de croissance économique y est fixé à supérieur ou égal à 8 %, contre 5,9 % dans la Loi de finances 2006. Pour y parvenir, le gouvernement devra compter sur une plus forte contribution du secteur privé dont le taux d’augmentation des investissements doit atteindre les 17 % (contre 12,5 % dans la Loi de finances 2006) et le renforcement de certains prélèvements fiscaux (les redevances minières devront enregistrer une augmentation de l’ordre de 30 %). Au niveau de la production, les objectifs dans l’élevage et l’agriculture sont ambitieux : la production rizicole devra augmenter de 15 % au moins par rapport à la production de 2005 (qui était dans les 3.400.000 tonnes de paddy), 20 nouvelles fermes d’élevage laitier intensif sont à créer, 10.000.000 d’alevins produits? Et pour encourager encore plus les producteurs, la réforme foncière sera poursuivie par l’établissement de 10.000 titres fonciers « .