samedi , 11 mai 2024
enfrit
Maputo suscite un nouvel espoir de sortie de crise. Tous les chefs de mouvance politique engagés dans la négociation devraient être présents à Maputo, à compter du 5 août. Aucun n’a décliné l’invitation. Un nouvel espoir est permis selon les médiateurs.

Andry Rajoelina accepte de se rendre à Maputo

La Charte de la Transition pourrait éventuellement relever du domaine du possible. Le président de la HAT, Andry Rajoelina, et l’ancien président Albert Zafy ont déjà confirmé leur participation à la rencontre « au sommet » programmée à Maputo selon Joacquim Chissano, à la tête du groupe de médiateurs présent à Antananarivo depuis le 28 juillet.

Etant donné que la mouvance Didier Ratsiraka et celle de Marc Ravalomanana étaient présentes à Addis-Abeba lors du dernier rendez-vous sous l’égide du Groupe international de contact, il n’y a pas de raison apparente pour qu’elles ne répondent pas favorablement à la rencontre de Maputo.

Marc Ravalomanana, Didier Ratsiraka, Albert Zafy et Andry Rajoelina, les quatre derniers dirigeants de la grande Ile, principaux acteurs des crises politiques à Madagascar auront ainsi une première occasion d’échanger leur point de vue. Et de se réconcilier éventuellement. 

La communauté internationale souhaite en tous cas que les quatre mouvances s’impliquent dans des pourparlers qui aboutiront à une nouvelle Transition « concertée », avant de nouvelles élections. 

A une semaine du rendez-vous, le Groupe international de contact continue à convaincre les principaux concernés. La délégation présente dans la capitale malgache a eu en outre l’occasion, le 30 juillet, de discuter avec des représentants de la société civile et du secteur privé pour avoir leur point de vue. Car, après tout, c’est eux, avec l’ensemble de la population, qui subissent les véritables conséquences de la crise politique qui sévit depuis janvier.