En début de semaine, le nouveau vice-Premier ministre en charge des Affaires étrangères, Hyppolite Ramaroson, a déjà laissé entendre que le président de la HAT n’a aucune raison de se rendre dans la capitale éthiopienne.
Dès l’annonce de l’organisation de la réunion, les collaborateurs et les partisans de Rajoelina se sont relayés pour le persuader de ne pas assister à la réunion d’Addis-Abeba. La HAT s’en tient ainsi à l’atelier national qui devrait trouver les voies et moyens de sortir de la crise politique. Un atelier qui se tient les 4 et 5 mars à la conférence internationale d’Ivato.
Pour leur part, les trois autres mouvances politiques signataires des accords de Maputo ont affiché leur volonté de participer à la rencontre d’Addis-Abeba. Au sein de la Commission de l’Union Africaine, l’on a toutefois laissé entendre que la réunion n’a pas de raison d’être si l’un des quatre chefs de file des mouvances politiques refusent d’y participer. Ce qui est le cas aujourd’hui. Rajoelina a dit non, solennellement. Une nouvelle fois, le jeune putschiste boude une réunion convoquée par les médiateurs.