vendredi , 10 mai 2024
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Pour des raisons de sécurité et pour une question d’agenda personnel, les membres du groupe international de contact sont arrivés séparément à Antananarivo.

Arrivée au compte goutte des médiateurs internationaux

Le Sous Secrétaire d’Etat américain, Philip Carter a foulé le sol malgache sans tambour ni trompette en fin de semaine. Cet ancien Chargé d’affaires de l’ambassade des Etats-Unis à Madagascar participera à la réunion des médiateurs internationaux sur la crise politique à Madagascar le 6 octobre.

Pour sa part, le Secrétaire d’Etat français Alain Joyandet est attendu le 5 octobre à l’aéroport d’Ivato. 

Les autres participants à la réunion du Groupe de contact ont en outre pris l’avion séparément. Joaquim Chissano, principal médiateur mandaté par la Communauté de développement de l’Afrique Australe (SADC) est déjà dans la capitale malgache. Il a déjà rencontré Marc Ravalomanana à Johannesburg avant de se rendre dans la Grande Ile, et après avoir rencontré Andry Rajoelina et Didier Ratsiraka à Paris.

Les partisans radicaux de la Haute Autorité de Transition ont initialement programmé une manifestation à l’aéroport international d’Ivato pour contester la venue des médiateurs internationaux au pays. 

De leur côté, les partisans du président en exil, favorable à la mise en œuvre immédiate des accords de Maputo, ont également voulu se rendre à l’aéroport pour saluer l’arrivée des médiateurs. Une situation qui aurait pu déboucher sur des affrontements entre les deux  camps. Des éléments des forces de l’ordre ont été ainsi placés près de l’aéroport samedi 3 octobre afin de prévenir d’éventuels débordements.    

Finalement, aucune consigne à se rendre à l’aéroport n’a été donné au niveau des deux camps rivaux, car les médiateurs arrivaient finalement au compte goutte. 

Par contre, les partisans de Andry Rajoelina et de son Premier ministre Monja Roindefo prévoient une manifestation devant l’hôtel Carlton, où devrait se dérouler la réunion du GIC, le 6 octobre. Une réunion qui doit avoir lieu sous haute sécurité. En sachant par ailleurs que des anciens mutins ont par ailleurs menacé récemment de s’en prendre aux émissaires de la SADC s’ils se rendent toujours en terre malgache.