jeudi , 2 mai 2024
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A la suite de l'arrestation du député de l'opposition Eugène Voninahitsy, des parlementaires ont évoqué la possibilité d'une motion de censure contre le gouvernement, mais ils ont finalement mis beaucoup d'eau dans leur vin.

Assemblée nationale : Ni motion de censure, ni motion de destitution

Certains ont brandi une motion de censure contre le gouvernement, et le président de l’Assemblée nationale semblait les soutenir. D’autres, en réaction, voulaient relancer la motion de destitution de l’homme au perchoir. Mais, finalement, la majorité a opté pour la trêve. L’Express écrit : « Match nul. Ni motion de censure du gouvernement ni motion de destitution du président de la Chambre basse ne figurent à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale. Mais rien n’est définitif. Les députés jouent au jeu du poker menteur. Il n’est pas à écarter qu’avant la fin de la session, prévue vendredi, tout peut encore bouger à Tsimbazaza?La semaine dernière, une aile de la Chambre basse, dirigée par Jean Lahiniriko, a brandi la motion de censure contre le gouvernement?Le TIM, majoritaire à Tsimbazaza, s’est apprêté à contre-attaquer. Des parlementaires issus de la formation politique ont fait état de la possibilité d’une réactivation de la destitution du président de l’Assemblée nationale. Et ce, malgré le démenti des responsables du parti ».