jeudi , 9 mai 2024
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Le ministre des Finances et du Budget de la HAT s’est montré optimiste lors de la présentation de la note de conjoncture du premier semestre 2009. Si l’Etat s’est limité à préserver l’essentiel, il projette maintenant de relancer l’économie en envoyant des signaux forts.

Benja Razafimahaleo : budget maîtrisé, économie à relancer

Le ministère des Finances et du Budget (MFB) est satisfait des indicateurs macroéconomiques malgré la récession inévitable à cause de la crise. « Le budget publique a été maîtrisé, l’argent du peuple a été respecté mais cela ne suffit pas », note Benja Razafimahaleo. Le pays reste en difficulté, concède-t-il, citant les opérateurs dont les activités tournaient autour des investissements publics et les employés des entreprises franches.

« La première mesure à prendre pour la relance de l’économie est l’étude de l’abaissement du taux directeur de la Banque centrale, dit le ministre des Finances. On envoie un signal fort sur notre volonté de favoriser le crédit ». Benja Razafimahaleo de souligner que l’important est que les opérateurs économiques puisse redémarrer ou relancer leur activité.

La HAT ambitionne aussi de booster la création monétaire plombée par l’attitude prudente des investisseurs et le gel des aides extérieures. Après un semestre qui s’est terminé miraculeusement par une croissance positive de 0,8%, l’heure est à la relance. « Nous sollicitons les investisseurs privés et l’Etat cherche d’autres sources de financement publics », a déclaré le ministre Razafimahaleo.

La relative bonne performance de l’Etat dans le recouvrement des impôts et des taxes douanières a permis à la HAT de surnager et d’éviter le courroux du « peuple » à qui elle a promis monts et merveilles. « Les 73% des recettes ont été récoltées, cela a suffi pour faire fonctionner le pays et l’administration », réitère le ministre des Finances. Benja Razafimahaleo affirme que l’équilibre des facteurs liés à l’inflation est sous contrôle.

L’optimisme affiché par la HAT contraste avec la morosité qui ralentit la croissance, un signe que la crise n’est pas encore terminée que celle-ci soit politique, sociale ou économique. Il y a certes moins de propagande économique mais les déclarations de bonnes intentions fusent toujours. Le gouvernement de transition mise sur un task force pour relancer l’économie, sans oublier les très attendues pluies de dollars qui viendraient du désert du Moyen-Orient.