mardi , 7 mai 2024
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Six chefs de régions viennent d'être limogés. Et toujours au plan politique, le TIM partirait à la consolidation du parti, face à l'offensive de l'opposition.

Chefs de régions limogés et « consolidation » du parti au pouvoir

Le moment était venu. Le conseil des ministres du 15 mars a procédé au remplacement de six chefs de provinces. Les Nouvelles indique : « c’était prévu, car annoncé par le chef de l’Etat, lors de leur nomination, il y a six mois. Six chefs de région n’ont pas tenu la durée probatoire et sont donc limogés, et immédiatement remplacés, pour leurs non-performances. Le verdict présidentiel, qui les avait nommés, est sans appel et la décision ne se discute pas ». A propos justement des actions des chefs de région les Nouvelles estime que « la réélection du chef de l’Etat dépendra en grande partie de leur réussite et de leur efficacité, moins parce que, hommes et femmes de confiance de Marc Ravalomanana, ils seront chargés de superviser les chefs de district chargés d’organiser les élections, que parce que toutes les actions de développement de proximité se trouvent entre leurs mains ».


Sur la radio Antsiva, parmi les six chefs de régions limogés, celui de l’Ihorombe a été le premier à réagir. Il s’est dit pas tellement surpris de la décision, mais déplore le fait qu’aucun d’eux n’a été avisé avant la décisison du conseil des ministres. Ce serait par voie de presse que les chefs de région ont appris leur limogeage.


Sens de l’initiative


A propos de ce remeplacement de chefs de régions, Midi écrit : « l’on ignore pour le moment sur quels critères, les notes ont été établies mais, il s’agirait pour les chefs de région d’être jugés sur leur capacité de se poser en tête de file, leadership, de gérer les activités de la région et d’avoir un sens pointu de l’initiative ».


Les tramways suisses arrivent


Selon l’Express, « les quatre tramways suisses sont arrivés dans la capitale ». Les tramways sont stationnés actuellement à la gare d’Antananarivo. Quatre sur les dix sont déjà sur place donc. Le journal écrit que « quand tous les tramways seront à Antananarivo, les techniciens de Madarail se pencheront sur les éventuelles modifications et dernières retouches à effectuer afin de les rendre opérationnels ».


Consolidation du TIM


Côté politique, le parti présidentiel TIM continue de se mobiliser face à l’assaut des opposants. Dans ses pages politiques, l’Express indique :  » Trois mois après son premier congrès national, le TIM part à la rencontre de la base à partir de ses conseils régionaux. Après la région orientale de l’île, voilà les barons de cette formation politique dans la SAVA. Dans la semaine du 21 mars et pendant une semaine, le parti majoritaire tiendra son conseil régional à Sambava ».