jeudi , 2 mai 2024
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Il y aura dans les prochains jours deux conférences nationales organisées par deux entités distinctes de la société civile malgache. Une frange de la société civile a en effet décidé d'organiser une autre conférence nationale après celle déjà programmée la semaine du 13 septembre.

Conférence nationale: La société civile voit double

Une aile de la société civile conduite par Lalao Randriamampionona et Serge Zafimahova aurait souhaité le report de la conférence nationale mais tout le monde n’était pas d’accord. Ce report permettrait de convaincre le maximum de partis politiques issus de tous bords.

A l’allure où vont les choses aucune des deux conférences programmées ne sera véritablement « nationale ». Car aucune ne permettra de réunir autour de la même table les principaux acteurs de la crise politique malgache.

Les trois chefs de mouvances politiques signataires des accords de Maputo (Didier Ratsiraka, Albert Zafy et Marc Ravalomanana) n’adhèrent pas à la conférence nationale du 13 au 18 septembre prochain. Ils ont posé des conditions axées essentiellement sur l’apaisement politique. Des conditions que les partisans de la Haute Autorité de la Transition jugent aberrantes.   

La situation de blocage est toujours une réalité. Dans le camp de la Haute Autorité de la Transition, on estime toutefois que la participation d’une centaine de formations politiques, dont une aile du TIM, le parti de Ravalomanana, au processus suffit pour mettre en place une nouvelle approche de sortie de crise.