Coup d’Etat ou coup d’éclat ?

Les enquêtes se poursuivent, assure-t-on. Des membres de la police nationale et de l’armée sont soupçonnés de tentative de coup d’Etat. Selon le journal Midi : «la pluie d’interpellations commence sur l’affaire de putsch déjoué. Avant-hier, l’Emmo-nat a mis la main sur un Général de l’Armée. A sa sortie de l’avion en provenance de Morondava, à l’aéroport d’Ivato, il fut tout de suite appréhendé et amené par l’entité mixte des forces publiques. De sources concordantes, en tout cas, selon nos informations d’hier, cet Officier Général a été placé à la caserne militaire d’Ampahibe, là où il devait subir les interrogatoires. Parallèlement, de sources généralement informées, un autre Général, où plutôt un Contrôleur Général au sein de la police nationale a fait l’objet d’une audition, tambour battant, par la même entité mixte. Sur le même sujet et dans le même chapitre, l’on apprend également que des Colonels sont actuellement surveillés de près. Autrement, tout commence à exploser sur cette affaire. Ces arrestations en série, qui plus est, en haut lieu, confirment l’hypothèse…Le plus étonnant, c’est surtout le poste qu’occupe ces présumés cerveaux du putsch qui, rappelons-le, est prévu se dérouler le 28 mars prochain. Ils sont respectivement des proches du pouvoir. Si l’on ne cite que Bôlô, de son vrai nom Razafindrazaka Emmanuel qui est l’un des proches conseillers de la Présidence en matière de sécurité publique. L’autre Général de l’Armée, dont on ne révélera pas l’identité pour l’instant, serait un haut conseiller auprès du ministère de la Défense Nationale (MDN). Ceci dit, ils sont parmi les stratèges du pouvoir pour les questions de sécurité nationale».