dimanche , 28 avril 2024
enfrit
En lisant les journaux ou en se promenant dans la rue, on peut trouver des choses qui peuvent être anodines mais qui ont toujours un sens.

Coup d’œil par ci…par là

D’abord, coup d’œil dans le journal.

En feuillant Midi Madagascar du 29 octobre, je suis tombé sur un communiqué de l’Association des métis de Madagascar qui « rends hommage aux institutions américaines qui permettent sans exclusion à un métis de se présenter au suffrage souverain du peuple qui en toute conscience, fera un choix libre pour élire son Président ». Un communiqué qui n’est par fortuit, il a surtout un message à se faire passer aux peuples malgaches. Après la révision constitutionnelle, les métis malgaches ne pourront plus se présenter aux élections présidentielles. L’accès au pouvoir suprême de l’Etat sera donc réservé uniquement aux malgaches purs. Une exclusion qui a entrainé la colère et indignation des métis. La démocratie américaine devra nous servir d’une leçon.

 Ensuite, un petit coup d’œil aussi auprès de nos services publics. 

En me rendant à Ankorahotra au service provincial du budget d’Analamanga qui s’occupe du remboursement des frais médicaux des fonctionnaires lundi dernier, je me suis vite rendu compte que nos fonctionnaires sont tellement pauvres. Les retraités ont dû attendre et sont resté débout durant des heures sous le soleil pour pouvoir déposer leurs dossiers. Ni chaises, ni bancs ne sont pas mis à leur disposition. Pire, l’un des  fonctionnaires chargé de recevoir les dossiers a abandonné son poste pour vendre du café, du thé, du pain dehors. Tout cela se passe devant des administrés médusés. C’est étonnant ! Je n’ai jamais vu une chose pareille auparavant. Est-ce vraiment la pauvreté qui en est la cause ? Que sont donc devenues la conscience professionnelle et la discipline ?