Dans le même temps, les autres candidats, occupant des postes au sein du gouvernement et au niveau du parlement, menacent de ne pas démissionner si le président de la transition ne démissionne pas. Ainsi, le chef de la Transition est poussé vers la porte de sortie. Il devra démissionner. Mais il ne veut pas s’en aller sans s’assurer de pouvoir revenir. Le projet d’ordonnance sur la vacance du pouvoir à la présidence de la Transition prévoit ainsi une possibilité pour Andry Rajoelina de revenir à son poste en cas de report des élections. Et cela n’est pas du goût de tout le monde.