dimanche , 5 mai 2024
enfrit
Les mouvements syndicaux continuent d?accaparer l?attention de la presse malgache qui se pose souvent des questions sur la frontière entre les revendications syndicales et la politique politicienne.

Entre revendication politique et actions syndicales

Au sujet de la grève des enseignants universitaires, le quotidien de langue malgache Ny Vaovaontsika se demande s?il s?agit toujours de revendication syndicale ou d?un mouvement politique.


Rapportant, en outre, les propos du ministre de l?Education, Les Nouvelles titre « La grève du SECES suivie à 4,9% ». L?article parle également de « dessous politique ». Il est précisé que parmi les enseignants grévistes se trouvaient « d?éminentes personnalités dont un ancien directeur de cabinet et un ex-secrétaire général du ministère de l?Education nationale et de la recherche scientifique ». 


Les Nouvelles estime par ailleurs que « les enseignants chercheurs ont trouvé les magistrats sur le chemin de la grève ». Allusion à la grève simultanée du syndicat des magistrats et de celle des enseignants universitaires. L?auteur de l?article indique « Toujours est-il que les enseignants-chercheurs du Seces ont trouvé, en un lieu tenu secret, les magistrats du SMM sur le chemin de la grève. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, la suspension de soldes des hommes en noir a tout naturellement jeté dans les bras l?un de l?autre les grévistes sans salaire ».


Pas d?année blanche


S?agissant plus particulièrement de la grève à l?université, le Quotidien précise que d?après le vice-président de l?université « Il n?y aura pas d?année blanche ». Selon le journal « une trentaine d?enseignants sur 612 ont été présents lors de la journée de solidarité sur l?esplanade d?Ankatso avec des représentants du personnel administratif et technique et d?étudiants dont la plupart ont été invités à sortir des salles de classe pour assister au meeting ».


La presse en colère


A la suite d?une réunion tenue par trois associations de journalistes, le 3 mars dans la capitale, la liberté de la presse revient souvent dans les conversations. Tribune indique « Des journalistes crient au scandale ». Il est écrit plus loin « Des plus jeunes au plus capés ou plus âgés, tous ont crié au scandale et déclaré qu?il est inadmissible qu?on assimile les délits de presse à des actes criminels du genre pédophilie ou attaques à mains armées ou kidnapping? »