mardi , 7 mai 2024
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Trois détenus de la prison de haute sécurité de Tsiafahy, au sud de la capitale, ont été abattus par les gardes pénitencières après une tentative d'évasion.

Evasion meurtrière à la maison de force de Tsiafahy

Ce n’est pas la première fois que la maison de force de Tsiafahy fait parler d’elle. Une fois de plus, une histoire d’évasion fait couler beaucoup d’encre. « Evasion sanglante : trois détenus de Tsiafahy abattus », a titré en première page les Nouvelles. Le journal écrit notamment : « une tentative d’évasion du pénitencier de haute sécurité de Tsiafahy, le samedi en fin d’après-midi et précédée d’une explosion, s’est terminée dans le sang. Après les sommations d’usage, rapporte leur hiérarchie, les gardiens de cette prison de sinistre réputation ont fait usage de leurs armes et abattu trois des détenus qui tentaient de s’évader ». L’auteur de l’article a soulevé une question épineuse en spécifiant plus loin : « face à ce problème, diverses questions se posent sur la provenance des produits que les détenus possèdent pour fabriquer des explosifs ».


La chaîne de télévision privée MaTV a annoncé, à ce sujet, que dès dimanche les représentants du ministère de la Justice et du parquet se sont rendus sur place. Une enquête a été ouverte. MaTV précise qu’aucun détenu n’a pu s’évader.


L’Express précise également que « la tentative d’évasion à la maison de force de Tsiafahy s’est soldée, samedi, par la mort de trois prisonniers et la blessure grave d’un autre ». De son côté, Tribune parle de « Trois détenus dangereux abattus ».


L’AREMA célèbre son 29e anniversaire


Au cours du week-end, l’ancien parti au pouvoir, AREMA, a organisé des assises dans la ville de Toliara, au sud de Madagascar. Les assises se sont tenues dans le cadre de la célébration du 29e anniversaire du parti. Selon les Nouvelles, « L’Arema confirme la candidature annoncée de Pierrot Rajaonarivelo aux présidentielles ». Les Nouvelles écrit que « l’Arema n’a pas attendu que la date officielle des prochaines élections présidentielles soit fixée pour désigner son candidat ».


La confiance des bailleurs de fonds


Toujours dans le domaine de la politique, le président national du parti majoritaire TIM affirme dans les pages de Midi qu’actuellement « il faut penser à l’intérêt général ». Razoarimihaja Solofonantenaina soutient également, en évoquant la politique de développement menée par l’équipe dirigeante « qu’il faut mettre en place toutes les infrastructures, et assurer l’éducation et la santé ». Les propos du président du TIM rapportés par Midi sont évocateurs : « Les bailleurs nous font confiance », soutient-il. Le président du parti au pouvoir déplore toutefois l’attitude de certains de ses concitoyens. Il affirme par exemple : « ce qui est regrettable c’est que ce sont les étrangers qui nous font plus confiance. Le monde entier est convaincu qu’on a des dirigeants qui ont la volonté et l’initiative de se développer, et qui cherchent à lutter contre les vraies causes de la pauvreté ».