vendredi , 3 mai 2024
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L’examen du Brevet d’étude du Premier cycle (BEPC) a été cette année marqué par une volonté notoire de propagande de la part de la HAT.

Examen officiel : Un BEPC politisé

L’un des sujets de la matière Malagasy à l’examen du BEPC a été axé sur « les efforts de développement du pouvoir de Transition » à Madagascar. Les candidats sont invités à énumérer ces « efforts » et de donner leur point de vue et argument.

Le sujet d’examen a quelque peu étonné d’autant que la politique ne figure pas réellement dans le programme officiel de la classe de troisième à Madagascar.

En réaction à ce « pavé dans la mare », les légalistes ont appelé à la démission du ministre de l’éducation de la Haute Autorité de la Transition, Julien Razafimanazato. Ce dernier a été cloué au pilori, lors du rassemblement des partisans de Marc Ravalomanana. Il est accusé de « propagande » et de « lavage de cerveau ». 

Pour sa part, la HAT ne trouve rien à se reprocher. Un responsable du ministère a affirmé que le régime Ravalomanana a également parlé du programme quinquennal Madagascar Action Plan dans les écoles. 

Cette année, dans la capitale, les épreuves de l’examen du BEPC se sont déroulées sous très haute surveillance. Des policiers et des militaires sont postés à l’entrée des centres d’examen. Crise politique oblige.