samedi , 4 mai 2024
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La presse malgache commente de long en large la grève initiée par le syndicat des enseignants des universités et celui des magistrats.

Grève : Combat identique pour enseignants universitaires et magistrats

Après plusieurs mois de bras de fer avec le ministère de tutelle « le Seces Tana passe à la vitesse supérieure dans son mouvement de grève à Ankatso » rapporte l’Express qui indique en outre que, théoriquement, à partir de ce jour (3 mars) « aucun cours n’est plus assuré ». Le Seces est en train de durcir le ton. Selon l’Express « si les grévistes ont mené jusqu’ici leur lutte dans le calme, ils sont prêts à passer à l’offensive pour renforcer le mouvement face à l’indifférence apparente du ministère de l’Education nationale et de la recherche scientifique ».


Le journal Tribune parle, à ce sujet, de « grève générale avec les étudiants ». L’auteur de l’article écrit « Las des tergiversations du ministère de l’Education nationale et de la recherche scientifique, le SECES a fini par annoncer à Ambohitsaina qu’une grève générale sera observée? »


Syndicat des magistrats contre Etat
La grève des magistrats se poursuit également. Les Nouvelles estime que « l’indépendance des magistrats et l’Etat de droit est à l’épreuve dans l’affaire SMM contre l’Etat ». Le syndicat des magistrats ayant introduit l’affaire de la suspension de solde des grévistes devant la Chambre administrative, les Nouvelles estime que « pour apprécier la réelle indépendance de la Justice malgache, gage de l’Etat de droit, l’arrêt de la Chambre administrative sera intéressant à plus d’un titre ». Et le journal continue « Les juges, à travers leur décision, démontreront d’une part que l’exécutif n’a aucun pouvoir sur eux, et d’autre part que les considérations corporatistes, syndicales et pécuniaires n’ont aucune incidence sur l’exercice de leur fonction ». C’est toujours les Nouvelles qui indique que « le syndicat des magistrats et celui des enseignants chercheurs discutent d’une éventuelle collaboration dans la lutte syndicale qu’ils mènent ».


Baisse du prix du riz
Dans le domaine de l’économie, la presse constate par ailleurs une certaine baisse du prix du riz sur le marché. Le Quotidien écrit que le vary gasy se vend dans la capitale, à certains endroits, à 750 ariary (3750 fmg). L’Express, lui, estime que « la baisse du prix ne résout pas encore le problème du riz dans le pays ». L’auteur de l’article estime que « la filière a besoin d’une restructuration ».