Imbroglios économique et politique

« Arema : Duel consommé entre Pierre Raharijaona et Vaovao Benjamin« , rapporte dans sa Une Midi Madagasikara dans sa livraison du lundi 18 novembre. « Rajaonarivelo désavoué, Raharijaona conduira l’Arema aux législatives« , avance L’Express de Madagascar. Et Midi de déduire que « maintenant que le parti Arema ne constitue plus un seul bloc« . Il n’y a pas à dire, l’Arema se donne en spectacle et vole la vedette au TIM et ses conflits internes mis à nu lors des primaires contestées. Pierre Raharijaona, secrétaire provincial du parti par qui le scandale arrive ne veut plus apparemment suivre les consignes du secrétaire national Pierrot Rajaonarivelo, aujourd’hui en France.

Connu pour ses frondes au sein du parti ce cadre a « annoncé que l?Arema présenterait des candidats aux élections« , même si « d?autres membres avaient annoncé le contraire« . Les autres membres, ce sont les désormais proches du secrétaire national conduits par le secrétaire national administratif Benjamin Vaovao, secrétaire national administratif. Cette aile a constitué avec l’ancien chef d’Etat Zafy Albert le « Front de refus » contre l’organisation des élections anticipées.

Dans sa livraison du mardi 19 novembre, Madagascar Tribune s’inquiète de la « privatisation anticipée » de Telecom Malagasy dont « le désengagement de l’Etat doit se faire avant la fin de l’année« . Pour ce quotidien cependant, « cette privatisation de Telma est jugée prématurée. La façon dont l’ancien régime a bouclé le dossier Telma fait craindre le pire. Aussi, le pouvoir actuel devrait-il faire preuve de patience et passer à la loupe tout le processus qui a conduit à sa privatisation« .

Toujours dans le domaine économico-politique, L’Express de Madagascar rapporte dans ses colonnes « l’effervescence » qui règne autour de la collecte du litchi dans la région orientale de l’île. « La campagne doit démarrer officiellement jeudi 21 novembre dans une ambiance surchauffée« . L’Express dénonce une « manipulation de la campagne » qui « a d’ailleurs provoqué un tollé chez l’ensemble des opérateurs, avec de possibles conséquences politiques à moins d’un mois des élections législatives en raison du mécontentement de bon nombre d’entre eux. Sans compter les paysans qui se demandent s’ils ne vont pas se retrouver avec leur production sur les bras et qui comptent bien se rattraper sur les prix« .