Issue incertaine sur la destitution du président de l?Assemblée nationale

Depuis la fin de semaine, le débat sur la motion de destitution de Lahiniriko Jean du perchoir a suscité de vives passions. Le parti présidentiel TIM doit compter sur quelques voix des autres parlementaires pour être sûr d?atteindre son objectif. Il faut en effet les deux tiers de la Chambre pour renverser Lahiniriko. Selon Le Quotidien : «Vendredi dernier, elle (ndlr : la séance) a été suspendue à cause de troubles engendrées par des erreurs d?organisation qui ont entraîné à leur tour une guerre de procédure sans issue. En effet, contrairement au règlement intérieur, Lahiniriko Jean, se trouvant au banc des accusés dans cette affaire, a délégué la présidence de la séance à une personne qu?il a nommée alors que cette prérogative revient au bureau permanent. De plus, le président de la séance nommé, en la personne de Jaosoa Jean Pascal, est juge et partie du fait de ses récentes déclarations à la presse dissimulant mal son penchant vers le camp de Lahiniriko Jean. Par ailleurs, Jaosoa Jean Pascal a visiblement fait preuve de subjectivité en décidant de suspendre la séance au lieu de soumettre par vote les différentes propositions à propos du mode de scrutin». Malgré tout, selon Midi «Le TIM ayant rassemblé les 107 signatures requises pour faire passer la motion estime n?avoir rien à craindre pour le vote».