vendredi , 26 avril 2024
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Arrivée en terre malgache, le 26 novembre, une équipe de Groupe des médiateurs sur la crise malgache, conduite par El Gassim Wane de l'Union Africaine, essaie de trouver une solution pour la nomination des membres du gouvernement de consensus.

Joaquim Chissano tente de débloquer la mise en place du nouveau gouvernement

Une rencontre entre les représentants des quatre mouvances signataires de l’accord politique de Maputo et de l’accord de partage de pouvoir d’Addis-Abeba est prévue incessamment. Quelques heures après son arrivée à Madagascar, El Gassim Wane , a déjà rencontré l’ex-président Albert Zafy. L’ancien président mozambicain, Joaquim Chissano, pourrait aussi ultérieurement se rendre à Madagascar.

Il est question de suivi de la mise en œuvre de l’accord de Maputo et de celui d’Addis-Abeba. Trois semaines après le dernier sommet entre Andry Rajoelina, Marc Ravalomanana, Didier Ratsiraka et Albert Zafy, la mise en place du gouvernement d’union nationale tarde encore à voir le jour. Les chefs de l’Exécutif ont pourtant prévu de le mettre en place le 21 novembre dernier. Le nouveau Premier ministre, Eugène Mangalaza, commence à s’impatienter.

La situation de blocage a poussé le co-président de la Transition, Fetison Andrianirina, à proposer une nouvelle rencontre des chefs de mouvance. Une proposition refusée par les médiateurs internationaux qui ont préféré dépêcher à Madagascar une éuqipe de suivi et d’évaluation.

L’ensemble de la communauté internationale a déjà exprimé son inquiétude face à ce retard de la mise en place du nouveau gouvernement. Quelques ministères font encore l’objet de tractations entre les mouvances politiques. La mouvance Andry Rajoelina, au pouvoir depuis la chute de Marc Ravalomanana en mi-mars, veut obtenir la majorité des ministères clés. Mais les autres mouvances politiques ne l’entendent pas de cette oreille.