Les organisateurs de la conférence nationale sont malgré tout optimistes. Le pasteur Ramino Paul a affirmé que c’est l’occasion de trouver une solution à la crise actuelle. Il a également soutenu qu’il n’y aura pas de deuxième conférence nationale, en faisant allusion à la défection d’une frange de la société civile qui compte organiser plus tard de nouvelles rencontres entre les protagonistes de la crise politique.
Après une nouvelle tentative de médiation entre le président de la Transition, Andry Rajoelina, et les représentants des trois mouvances des anciens présidents malgaches, les organisateurs de la conférence nationale ont décidé d’aller de l’avant. Coûte que coûte. Les parties en conflit campent en effet sur leur position respective.