mercredi , 8 mai 2024
enfrit
Jamais la célébration d'une fête nationale n'aura divisé autant les Malgaches. Les podiums et les cérémonies officielles sont soigneusement évités, d'une manière générale, par les détracteurs de la Haute Autorité de la Transition.

La fête au village…HAT

La plupart des spectateurs des différents concerts de la célébration de la fête nationale sont des partisans de la HAT. Les sensibilisations n’y auront pas changé grand chose. Les militants de l’opposition évitent soigneusement les festivités du 26 juin. Depuis plusieurs jours, les rues offrent pourtant une véritable ambiance de fête, dans la capitale.

Là où les uns voient la « fierté nationale », les 50 ans d’indépendance de l’île et la joie d’avoir un président issu d’un « mouvement populaire », les autres ne voient que des embouteillages, des saletés par dizaines de tonnes en raison des kermesses et, toujours, la gueule de bois, en raison d’un coup d’Etat mal digéré. Pour ces gens là, c’est un scandale que ce soit un putschiste qui dirige le cinquantenaire de l’indépendance de Madagascar. Pour certains c’est une grâce que Marc Ravalomanana soit évincé avant cette date mémorable.

Les festivités de l’indépendance ne réjouissent pas tout le monde. Au contraire. Si cela est signe de satisfaction et de réjouissance pour les uns, il constitue, pour les autres, une source de désespoir et davantage d’énervement. Pour ceux-là, cette fête est celle de la HAT, pas les leurs.