mardi , 7 mai 2024
enfrit
C'est dans le cinéma, à Paris, que Mahaleo nous revient. Les chansons du groupe, trois décennies après, continuent de séduire le public.

La légende des inoubliables Mahaleo

 


Indétrônables. Les chansons du groupe, tout comme les membres eux-mêmes, le sont indéniablement. La presse n’a rien oublié. C’est Tribune qui s’en souvient en écrivant que « trente ans après, les Mahaleo sont donc encore bel et bien présents ».


Le film sur le groupe, film réalisé par le cinéaste Rajaonarivelo, sort, pour le moment, dans les salles à Paris. Tribune précise que le film « a reçu de bonnes critiques ». Les Mahaleo, au cours de ces trois décennies d’existence dans le monde culturel malgache, n’ont pas fait que chanter. C’est pourquoi, comme le précise toujours Tribune, l’on peut lire sur le prospectus de présentation du film « Aux Etats-Unis, ils auraient été des stars, chez eux, ils sont médecins, chirurgiens, agents de développement, député ». L’auteur de l’article conclut ensuite « Dieu merci, ils ont encore le temps de chanter ». Et « trente ans après, même s’ils se déclarent vieux, surtout pour terminer un concert de 3 heures, les Mahaleo continuent toujours de faire vibrer quand ils sont unis sur une scène ou sur un plateau ». C’est en effet à Paris que le groupe a donné un concert, au New Morning, dimanche dernier.


Semaine de la francophonie


L’ouverture est incontournable, mais les malgaches restent dans le giron de la francophonie. Les Nouvelles a titré « La Francophonie fêtée sous le signe de la paix et de la diversité ». Des manifestations diverses marquent la semaine de la Francophonie à Madagascar. Les Nouvelles rappelle que « à l’occasion du sommet de Ouagadougou, le président de la République Marc Ravalomanana a souligné l’importance des valeurs francophones qui doivent exprimer un esprit de solidarité entre tous les pays francophones et entre tous les peuples ».


Les étudiants de Toliara en colère


Midi a brossé un tableau noir, sur les événements à Toliara, au sud du pays. Le journal indique : « Le microcosme tuléarien a été secoué par la manif des étudiants qui ont défilé à travers la ville et séquestré le président par intérim de l’université de Toliara. Ils ont carrément cloué la porte du rectorat ». Selon Midi, « les étudinats ont posé un véritable ultimatum, jusqu’à mercredi pour la reprise des cours et le paiement des bourses ». En outre, c’est toujours Midi qui apprend que le « commandant des Forces d’intervention de la police a été abattu ». L’acte s’est toujours déroulé au sud de Madagascar. Ce serait l’oeuvre de bandits armés.