L’après Maputo

« Depuis un certain temps, des signes manifestes pour le changement sont perceptibles », souligne Madagascar Tribune à la Une. Ces changements se manifestent par « la mise en circulation prochaine de nouveaux billets de banque, approbation du Fmi et visite dans la capitale de Horst Kohler, son Directeur général, sans parler des contacts effectués à Maputo ». Pour ce quotidien, après Maputo, Madagascar est « pret à assumer ses responsabilités ». Dimanche dernier, l’enthousiasme « à l’état pur », selon toujours Tribune, sur tout le parcours présidentiel est interpreté comme l’illustration de cette volonté de changement et de la détermination de s’y atteler. 

Pour L’Express de Madagascar cependant, « s’il est évidemment préférable d’avoir un président de la République populaire, cette adhésion ne vaudra que si cette popularité est étendue et entretenue à l’échelle nationale, sans ostracisme aucun ». L’avenir, l’après Maputo, c’est la concrétisation « d’un développement rapide et durable, réellement harmonieux et équilibré de toutes les régions ».

Sur le plan politique, relevons ce passage d’un article de La Gazette de la Grande Ile qui rapporte les propos de M. Pety Rakotoniaina, le président de la délégation spéciale de la province de Fianarantsoa déchu pour qui « le KMMR (groupement ayant soutenu Marc Ravalomanana mais qui exige le changement du Premier ministre de ce dernier) maintient son exigence de procéder à un changement des hauts dirigeants du régime ».

Quant à Midi Madagasikara, la chronique de Stéphane Jacob relève, non sans ironie, que « le football malgache appartient désormais à l’actualité internationale. Moins pour les performances de ses représentants dans les compétitions internationales, que pour leurs piètres résultats ». Pour le chroniqueur, Madagascar « ne parviendra à essuyer cette célébrité que par des performances authentiquement sportives et de glorieux résultats, honorablement acquis! ».