lundi , 13 mai 2024
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Au cours d'une rencontre avec la presse, avant la tenue du conseil des ministres, Marc Ravalomanana a formulé un avertissement à l'endroit des fauteurs de troubles.

L’avertissement du président

Une partie de la communauté Karàna (indienne et pakistanaise) à Madagascar se trouve dans la ligne de mire du chef de l’Etat. De même, certains hommes d’affaires malgaches, tout comme les indiens et pakistanais, soupçonnés de frayer avec les anciens dirigeants et, par la même occasion, suspectés de financer les activités de déstabilisation dans la Grande Ile ont été vertement tancés. L’Express parle de « révélations pour le moins fracassantes ». Il est écrit : « Coup de semonce pour « certains Karana ». Le président Marc Ravalomanana révèle leur participation dans le « financement d’actes de déstabilisation » à l’intérieur du pays. Au moment où la tension politique monte de jour en jour, le gouvernement organise sa riposte.
Dans son intervention, en marge du conseil des ministres, le chef de l’Etat s’étale longuement sur le sujet afin de démontrer la véracité de ses allégations. Pour le président Marc Ravalomanana : « des opérateurs karana participent au transfert de fonds servant à la déstabilisation du pays ». Le Président de la République enfonce le clou en détaillant les « circuits empruntés par les fonds ». « Ceux-ci proviennent de quelques anciens dirigeants du pays. L’argent atterrit dans des comptes bancaires de certains opérateurs karana. Ces derniers se chargent ensuite de la distribution de l’argent une fois viré sur leurs comptes. » ». Les Nouvelles a titré de son côté que « Marc Ravalomanana avertit les Karàna qui complotent contre lui avec les exilés ». L’auteur de l’article spécifie que « pour le pouvoir, ce sont les hommes politiques actuellement en exil en France qui financent les activités de l’opposition ». Pour Tribune, Le président malgache a été « très ferme » tandis que Midi parle de « révélations en révélations » et de « mise en garde ».


Mandat de dépôt


La presse rend compte également de la suite des événements malheureux de Mahajanga. L’Express soutient que « le calme est revenu au campus de Mahajanga ». Midi fait état de « 10 étudiants sous mandat de dépôt ». Les forces de l’ordre continuent actuellement de sillonner les environs du campus universitaire et veillent au grain.


Le pire


La situation de la société nationale d’eau et d’électricité, la Jirama, continue de faire couler beaucoup d’encre. Le président Ravalomanana, au cours de la conférence de presse de mercredi, a évoqué la question. La Gazette indique : « Non, ce n’est pas demain que les délestages vont disparaître. Ils vont même devenir de plus en plus fréquents pour se traduire par de vraies coupures de plusieurs heures. Jusqu’au mois de septembre, à entendre la déclaration du président Ravalomanana à la presse. Il espère, en effet, que les financements nécessaires pour résoudre le problème de la Jirama soient débloqués au mois de septembre ».