Madagascar se trouve parmi les 13 pays interrogés par l’Organisation internationale de l’aviation civile (International Civil Aviation Organization). Jean Robert Razafy, le Directeur général de l’Aviation Civile de Madagascar, a déclaré samedi dernier que le Note to Airmen (NOTAM) a été bien mal utilisée ces dernières années à Madagascar. Et de tels abus de NOTAM peuvent en outre nuire à l’image déjà pas très reluisante de la Grande Ile.
Dans le même temps, cette erreur peut en outre nuire à l’image de l’Aviation Civile de Madagascar, qui a déjà sa place dans la liste noire de l’ICAO . Si le gouvernement continue à commettre les mêmes abus en utilisant le NOTAM à des fins de non-aéronautiques, des sanctions indirectes pourraient être prises contre Madagascar.
Jean Robert Razafy a indiqué que «L’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA) dispose d’un bureau NOTAM international à Antananarivo. Si la façon dont nous utilisons cet outil, ou de l’ingérence du gouvernement ou d’autres autorités de son utilisation vient à l’exaspérer pour de vrai, l’ASECNA va sûrement en finir par la fermeture du bureau. Et nous n’aurons pas notre mot à dire « . Sa préoccupation est d’autant plus grande sur le fait que Madagascar est déjà parmi les 13 pays sur les 190 à figurer sur la liste de la Commission de révision, d’assistance et de surveillance de l’ICAO.