mercredi , 1 mai 2024
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La nomination du nouveau gouvernement de la Haute Autorité de la Transition n'a pu avoir lieu deux semaines après l'échec des négociations de Pretoria. Andry Rajoelina avait pourtant promis, en début avril, de le mettre en place en deux ou trois jours.

Le nouveau gouvernement en stand by

Une frange importante des collaborateurs de Rajoelina serait actuellement favorable au maintien de l’actuel équipe gouvernementale. Un pot d’adieu a été pourtant déjà organisé récemment en marge d’un conseil des ministres.

De plus en plus de politiciens partisans du jeune putschiste trouvent inutile de procéder à la nomination d’un nouveau gouvernement. Car cela ne changera en rien le contexte actuel marqué par l’impossibilité de trouver un consensus entre les mouvances politiques. D’où la tergiversation.

La prise de position de l’armée y est aussi pour quelques chose. Le nouveau gouvernement était en effet initialement qualifié de « militaro-civil » mais le commandement militaire a repoussé l’offre tout en autorisant l’intégration d’officiers au sein de l’équipe « à titre individuel ». Très récemment, des officiers auraient toutefois proposé la mise en disponibilité des militaires qui souhaiteraient intégrer le nouveau gouvernement. Et cela a davantage compliqué l’affaire.