mercredi , 1 mai 2024
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La situation politique n'est pas de tout repos pour les putschistes. Les échauffourées de la commémoration du 29 mars constituent un signe flagrant d'instabilité politique. Raison pour laquelle le parti TGV de Andry Rajoelina suggère une trêve pascale.

Le parti TGV préconise une trêve pascale

La capitale connaît un semblant de sérénité mais la situation politique est loin d’une véritable garantie de stabilité. Un groupe de manifestants se donne rendez-vous quotidiennement à Analakely, en plein centre d’Antananarivo, pour braver les forces de l’ordre. Les meetings quotidiens des opposants à la Haute Autorité de la Transition ne pouvaient plus en effet avoir lieu depuis que la place du Magro a été scellée par les autorités.

L’unique solution pour les partisans de Marc Ravaomanana est de manifester dans les rues. Le 29 mars, jour férié pour la commémoration du soulèvement anti-colonial de 1947, les adversaires de la HAT étaient plus particulièrement nombreux que d’habitude dans les rues de la capitale. Ce qui a débouché sur des échauffourées lors de la cérémonie de dépôt de gerbes sur la stèle commémorative d’Ambohijatovo. C’était sans doute un message fort adressé à la HAT, qui ne veut pourtant rien savoir.

A l’occasion de la fête de pâques, le parti TGV suggère une trêve politique. Une suggestion qui n’est pas bien accueillie dans les rangs de l’opposition. En aucun cas, les partisans des trois mouvances politiques qui exigent toujours l’application des accords de Maputo et d’Addis-Abeba ne veulent accorder au régime putschiste un répit.