samedi , 18 mai 2024
enfrit
Pas de liberté provisoire pour Dorien. Il retourne en prison, au moins jusqu'au 9 mai, date de sortie du verdict du Tribunal d'Antananarivo.

Le premier procès d’un étudiant gréviste

 


Alors que la presse redoutait des heurts au cours du procès d’un étudiant arrêté par les forces de l’ordre à la suite de la manifetsation de rue de la semaine écoulée, la situation s’est présentée autrement. La Gazette parlait ainsi de « possibles affrontements » tandis que L’Express a écrit que « la tension se déplace à Anosy ». La chaîne RTA a précisé que le verdict du tribunal sera connu le 9 mai. MBS a tenu à spécifier que le procès s’est déroulé dans le calme, en présence de nombreux hommes politiques de l’opposition.


Village de tortues


Dans le domaine du tourisme, L’Express rend compte de la création d’un « village des tortues » dans la sud de Madagascar. Le journal écrit : « Les tortues, qui sont parmi les plus vieux vertébrés de la planète et qui sont aujourd?hui menacées par l?homme, ont désormais leur village à Ifaty-Mangily près de Toliara, une localité qui se situe sur la RN9 à 25 km au nord de Toliara dans la commune de Belalanda. Samedi, Ifaty-Mangily a été la capitale de l?écotourisme avec l?inauguration d?une station d?observation et de sauvegarde des tortues, dénommée « Village des tortues » ou « Tanànan?i Sokake ». Quand on parle d?Ifaty-Mangily on pense déjà au tourisme balnéaire sinon aux villages des pêcheurs et on pense également au « Bal poussière » ou « tsom-demboke », un spectacle singulier qui attire le plus grand nombre de touristes dans cette localité. Aujourd?hui, c?est la simultanéité et la dimension relationnelle entre le tourisme et l?environnement qui pourrait davantage envoûter les visiteurs dans ce site qui s?est vu renforcer, car le village des tortues a ouvert ses portes samedi, avec ses quelque 907 tortues recensées, à la grande joie des conservateurs du patrimoine naturel, des étudiants et surtout des touristes. »


Occuper le terrain politique


Dans le domaine de la politique, les chefs de région auraient reçu la mission d’occuper le terrain politique jusqu’au 26 juin pour ne pas laisser, à chaque occasion, le champ libre à l’opposition. A ce sujet, Les Nouvelles écrit : « Le devoir de couper l’herbe sous le pied de l’opposition n’est pas le seul apanage du Tim. En prévision des manifestations politiques qu’elle ne manquerait pas d’organiser en attendant la conférence nationale unique, le ministère de l’Intérieur recommande aux responsables régionaux d’occuper le terrain médiatique et physique. Les messages leur ont été transmis vendredi, avant la clôture de la session de formation des chefs de région. »