samedi , 18 mai 2024
enfrit
Au cours d'un bref point de presse à son arrivée à l'aéroport le président Marc Ravalomanana a lancé des critiques acerbes à l'endroit de l'opposition qui est en train de préparer la conférence nationale.

Le président malgache fustige l’opposition

De retour dans la Grande Ile, le chef de l’Etat a été particulièrement inspiré pour fustiger l’opposition. La majorité de la presse donne un large écho à la déclaration de Marc Ravalomanana sur l’initiative de l’opposition d’organiser une « conférence nationale ». L’Express écrit : « Le président Ravalomanana a dit non à la conférence nationale. Cru dans son affirmation, le chef de l’Etat n’a pas été tendre envers les tenants de cette conférence unique. Le locataire d’Ambohitsorohitra « ne voit pas de vision claire » dans ce projet. Depuis le début du processus, les tenants de la conférence unique « s’en tiennent aux résolutions des conférenciers » et déclarent n’être que « les organisateurs ». Des organisateurs que le président Marc Ravalomanana qualifie de « mercenaires », faisant allusion aux financements « adala tompo » de la conférence ».


Pour Le Quotidien, qui rapporte également les propos du président, « Les manifestations n’arrêteront pas le développement ». Le journal écrit également que «la population ne sera pas bernée ». Toujours au sujet de la relation du président avec l’opposition, La Gazette parle de « Refus du dialogue ».


Prospection


Dans ses pages économiques Midi rend compte de la volonté de quelques entrepreneurs Canadiens et Québecois actuellement en prospection à Madagascar de travailler avec des partenaires malgaches. L’auteur de l’article indique : « Les promoteurs canadiens en visite actuellement en terre malgache ne cachent pas leur intérêt à investir dans certains secteurs à Madagascar. L’agriculture, l’informatique, l’énergie, les mines, figurent entre autres, parmi les secteurs attractifs pour les membres de la délégation de cette mission économique canadienne et québécoise »


Front commun


L’agence Matera relate l’intention des syndicats de l’enseignement et de la Justice à madagascar de faire front commun, afin de consolider leur mouvement de revendication. Selon Matera « malmenés notamment par des suspensions de salaires et de menaces déguisées de l’administration, ces syndicats ont décidé de se mettre ensemble pour dénoncer les différentes entraves au mouvement syndical ».