mardi , 7 mai 2024
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La campagne électorale adopte une tournure inquiétante. Le ton semble monter d'un cran depuis quelques jours, à un peu plus d'une semaine du jour du scrutin. A Toamasina (Est), le QG du candidat Hery Rajaonarimampianina a été incendié la nuit du lundi. La veille, des militants mécontents voulaient déjà s'en prendre au bâtiment mais les forces de l'ordre les en ont empêchés.

Le QG du candidat Hery Rajaonarimampianina incendié à Toamasina

S’agit-t-il d’un simple malentendu entre les militants du candidat Hery Rajaonarimampianina, soutenu par le parti TGV du président de la Transition, Andry Rajoelina, ou s’agit-il d’un piège pour déclencher une série de violence afin d’empêcher la tenue des élections? Beaucoup se posent la question actuellement. En tous cas, la violence semble prendre progressivement le dessus. Les murs de la capitale, depuis quelques jours, sont plus particulièrement salis par des graffitis qui attaquent directement des candidats à l’élection présidentielle.

La situation évolue progressivement. Il semble que le camp du pouvoir prend panique en raison de la progression du candidat soutenu par la mouvance Ravalomanana, le docteur Jean Louis Robinson. Des partisans du chef de la Transition seraient en train de chercher les moyens d’empêcher la tenue du vote, le 25 octobre prochain. Et s’ils ne trouvent pas les moyens d’y parvenir, ils tenteraient de bloquer la publication des résultats. Les candidats sont sur le qui-vive.