samedi , 27 avril 2024
enfrit
Les fameuses bombes de fabrication artisanale qui ont explosé à Antananarivo continuent de faire couler beaucoup d’encre. C’est une association basée en France qui est maintenant montrée du doigt, sans preuves tangibles.

Le régime putschiste accuse le GTT de terrorisme

De dénonciation en dénonciation. Et de calomnie en calomnie. Les histoires d’attentats à la bombe artisanale qui n’on fait aucune victime dans la capitale constituaient bien un moyen pour le régime putschiste d’accuser tous les groupements affiliés à la manifestation des légalistes qui soutiennent Marc Ravalomanana.

Après une première arrestation de quelques employés du groupe Tiko appartenant à Ravalomanana, les autorités ont montré du doigt diverses entités qui seraient impliquées dans les projets  d’attentat. 

D’abord des leaders du mouvement légaliste ont été dans le collimateur de la gendarmerie. Tous les principaux animateurs de la manifestation des pro-Ravalomanana sont maintenant ciblés. 

Ensuite, un « ex-militaire » a été identifié comme étant le « cerveau », avant un « officier de la gendarmerie » qui serait « derrière » ces actes de terrorisme.
Et finalement, c’est le collectif GTT, un groupement d’associations qui soutiennent Marc Ravalomanana dans de nombreux pays qui serait le financeur.
A quatre reprises, des entités différentes ont été désignées comme étant à l’origine de ces projets d’attentat. Le porte-parole du mouvement légaliste, Raharinaivo Andrianantoandro, a lui-même condamné ces initiatives. La conclusion a été vite faite dans le camp des légalistes. Des pseudo-attentats ont été préparés pour accuser les partisans de Marc Ravalomanana qui dérangent le régime putschiste.