mercredi , 8 mai 2024
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On le rangeait, en raison de son analyse de la situation politique, dans le camp de l'opposition quand, subitement, ses responsables ont annoncé urbi et orbi que le RFN est apolitique.

Le RFN se dit apolitique

L’opinion publique n’en serait pas convaincu, malgré la déclaration de la cellule de la communication du Rassemblement des forces nationales (RFN). Les Nouvelles indique : » Les membres de la cellule de communication du RFN sous la conduite de Charlotte Rafenomanjato a tenté, tant bien que mal, de convaincre la presse et partant l’opinion publique du caractère apolitique de leur mouvement ». Le journal cite également les propos de Charlotte Rafenomanjato : « Tout membre du RFN doit démissionner si l’envie de briguer un poste politique lui venait à l’esprit ».


La Radio Antsiva a tenu à précisé, alors, que le RFN n’aura pas son candidat au cours de la prochaine élection présidentielle, en 2007.


La Gazette voit plutôt d’un mauvais oeil cette position officielle du RFN. Selon le journal « de telles déclarations ne peuvent que susciter des inquiétudes au sein des sympathisants à la cause de cette plate-forme politique ». Plus loin, l’auteur de l’article indique : « Ainsi, ces propos de Charlotte Rafenomanjato ne peuvent que déchanter les partisans du RFN. Pis, ces derniers soupçonnent le RFN de ne faire que de la diversion politique, au bénéfice du régime en place ».


La Haute Cour consultée


Suite au bras de fer engagé par le syndicat des magistrats de Madagascar (SMM) au gouvernement, selon une information de Midi Madagasikara le Premier ministre malgache demande l’avis de la Haute Cour Constituionnelle (HCC) sur la grève des magistrats. Midi écrit « En d’autres termes, Mahazoarivo (la primature) demande à Ambohidahy (la Haute Cour) des éclaircissements sur les conditions d’exercice du droit de grève. Et ce, dans le but inavoué quoique avouable, de voir si la grève du SMM et dans une moindre mesure, celle du SECES (enseignants chercheurs), sont conformes à la Constitution qui se trouve hiérarchiquement au dessus de tous les autres textes de loi ».


Perquisitions nécessaires


Dans le domaine de la politique, le Premier ministre a tenu des propos sévères rapportés par l’Express à l’endroit des « déstabilisateurs ». L’auteur de l’article spécifie : « Sans pour autant citer de nom, l’allusion aux enquêtes et perquisitions à l’endroit de l’ancien vice-Premier ministre est limpide. Le chef du gouvernement a démonté point par point les allégations du camp Rajaonarivelo ». Selon toujours l’Express « le régime a laissé à l’intransigeant premier ministre Jacques Sylla le soin de répliquer au camp de l’ancien vice-Premier ministre ». La déclaration de Jacques Sylla, à Moramanga dans le cadre de la cérémonie de commémoration du mouvement de libération du 29 mars 1947, était en fait une justification de la nécessité des perquisistions effectuées au domicile de l’ancien vice-Premier ministre.