dimanche , 19 mai 2024
enfrit
Depuis le syndrome d'Ilakaka, où gît une quantité importante de saphir, les asiatiques sont de plus en plus séduits par les richesses minières de Madagascar.

Le secteur minier attire les asiatiques

Les Thaïlandais figurent parmi les aventuriers et opérateurs miniers qui ont traversé l’Océan Indien pour se rendre dans la Grande Ile et glaner ses richesses minières. Dans ses pages économiques Midi indique : «Il compte actuellement  entre 300 et 400 Thaïlandais qui résident à Madagascar. Mais plus de 70% d’entre eux, soit près de 300 personnes, si l’on tient compte les 400 individus, travaillent dans le secteur minier. Leurs zones d’intervention se situent à Ilakaka, à Andilamena, à Diégo et à Taolagnaro mais la plupart se concentrent dans la région d’Ilakaka ». Actuellement Madagascar et la Thaïlande espèrent tirer des bénéfices de la relation entre les deux pays et, selon toujours Midi, « une association dénommée Mada-Thaï a été mise en place pour renforcer la coopération entre Madagascar et la Thaïlande dans plusieurs secteur d’activité »


Chat échaudé
La grève universitaire n’a pas vraiment attiré la foule ces derniers jours. Le mouvement de revendication n’a pas pour autant pris fin. Un étudiant, incarcéré à la suite des échauffourées contre les forces de l’ordre, a été condamné à trois mois d’emprisonnement avec sursis et libéré lundi 9 mai. La presse parle de « verdict d’apaisement ». L’Express écrit : « Le tribunal de première Instance a rendu son verdict sur les échauffourées à l’université d’Ambohitsaina le mois dernier. Dorien Sambotody écope de trois mois d’emprisonnement avec sursis. Son compagnon de route Andréas Mandehatsara est relaxé au bénéfice du doute. A Ambohitsaina, c’est l’ambiance studieuse. Les tentatives d’évacuation des salles de cours ne sont pas suivies ». Apparemment Dorien a agi, dès sa sortie de prison, en chat échaudé qui craint l’eau froide. La grève universitaire n’est plus vraiment une priorité pour lui après cette mésaventure. Les Nouvelles indique ainsi : « Dorien n’est pas venu à Ambohitsaina, hier. Condamné à trois mois de prison avec sursis pour provocation d’attroupement par ses discours et relaxé au bénéfice du doute pour outrage aux forces de l’ordre, il devait quitter Antanimora dès que toutes les formalités ont été remplies. Les meneurs de grève avaient projeté de lui faire un accueil triomphal. Mais l’étudiant hésitait encore à ?récidiver?. Le moindre faux-pas le ferait retourner en prison »


La Jirama en difficulté


La Gazette attire l’attention des lecteurs sur « des difficultés financières » au sein de l’entreprise nationale d’eau et d’électricité Jirama. Selon La Gazette « bien qu’une liquidation judiciaire ne soit pas en vue au sein de la Jirama, il paraît que des problèmes d’ordre financier persistent au sein de cette société ». L’auteur de l’article spécifie, en outre : « Les difficultés financières émaneraient d’un audit mené par un cabinet étranger. L’étude en question a révélé l’existence de quelques centaines de milliards Fmg non justifiés pour ne pas dire la conséquence d’un certain excès dans la précédente gestion financière de la Jirama ». Et plus loin : « la plus grave c’est que ce sont les contribuables qui vont supporter tout cela ».