mardi , 7 mai 2024
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Comme beaucoup d'autres pays, Madagascar a célébré la journée internationale de l'eau qui devient un bien précieux pour la majorité de la population de l'île.

L’eau potable : un luxe pour la majorité des Malgaches

 


Les chiffres parlent d’eux-mêmes. A Madagascar, selon Midi « seulement 28,4% de la population ont accès à l’eau potable en 2004, 7,5% de la population rurale et 27% de la population urbaine ont accès à des latrines ».


L’Express écrit, à ce sujet : « Cette année, 14 millions de dollars sont attribués à la direction de l’eau et l’assainissement au sein du ministère de l’Energie et des mines ». Le ministre de l’énergie a soutenu que « cette décennie sera une véritable bataille pour l’île afin d’atteindre les 52% d’approvisionnement en eau d’ici 2015 ». L’Express indique en outre que « l’initiative malgache d’atteindre les objectifs du millénaire, concernant l’accès à l’eau potable et à l’assainisement, est encourageante malgré l’insuffisance du budget alloué à ce programme ».


Suspension de cultes


Les prisonniers d’Antanimora et de Tsiafahy n’auront pas droit, durant un temps indéterminé, au culte dans les maisons de détention. Midi indique : « toutes les activités pastorales dans la maison de force de Tsiafahy et dans la maison centrale d’Antanimora sont suspendues depuis lundi dernier. Cette note ministérielle a été prise au lendemain de la tentative d’évasion qui a tourné court, samedi dernier à Tsiafahy ». Selon le ministère « il s’agit d’une disposition provisoire prise pour des raisons de sécurité ».


Pierrot Rajaonarivelo, le chouchou de la presse


A tour de bras, les journaux de Madagascar se relayent pour défendre le Secrétaire national du parti Arema, Pierrot Rajaonarivelo. L’ancien vice-Premier ministre de Didier Ratsiraka, l’ex-président malgache, est resté l’homme le mieux protégé de la presse.


L’Express écrit : « Pierrot Rajaonarivelo bénéficie d’un appui qu’il n’aurait jamais espéré. Les deux perquisitions infructueuses et la convocation de son épouse à la Brigade criminelle constituent une occasion pour lui de se mettre sous les feux des projecteurs ».


Renée Rajaonarivelo, l’épouse de l’ancien vice-Premier ministre, et ses deux avocats ont en effet convoqué la presse pour dénoncer les actions de la police à l’encontre de la famille. Pour l’Express « En pleine préparation de son retour, Pierrot Rajaonarivelo n’a pas trouvé mieux pour se relancer dans l’arène politique ».


La Gazette écrit « En tout cas, les perquisistions et les investigations de ces derniers jours n’ayant révélé aucune anomalie dans la conduite de Renée Rajaonarivelo, il serait vraiement inhumain de la priver de ces visistes périodiques qu’elle rend à son mari et à sa fille habitant Paris ».


Tribune a fait mieux en titrant que la famille Pierrot Rajaonarivelo est « victime de torture psychologique ».