vendredi , 26 avril 2024
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Des biens et des terrains de l'église protestante réformée FJKM ont fait l'objet d'un certain harcèlement de la part de particuliers et des autorités publiques. La FJKM a sans doute eu le malheur d'avoir comme vice-président, le président de la République en exil, Marc Ravalomanana.

L’église FJKM se sent persécutée

Depuis quelques jours, c’est le terrain qui abrite le temple d’Ambohimalaza qui fait l’objet d’un sérieux litige. Mais ce n’est pas l’unique cas qui perturbe actuellement les dirigeants de la FJKM. Dans cette bourgade située à l’Est de la capitale, le « proriétaire » du lieu qui avait octroyé le terrain à la FJKM veut le récupérer. Sidération au sein de la directin de l’église. Un huissier était même venu sur place en vue de la passation entre les deux parties. Le litige n’est pas près de finir. La bataille juridique est engagée.

A Nosy-Be aussi, le même scénario risque de se reproduire. Le président de la FJKM, le pasteur Lala Rasendrahasina, en est vraiment inquiet.

A Toamasina, c’était des biens destinés à une école qui avaient été sur le point d’être saisis. La situation fait jaser au sommet de l’église. La FJKM a en tous cas fait l’objet de critiques acerbes de la part des médias proches de la Haute Autorité de la Transition au cours des derniers jours. C’est surtout en raison du fait que tous les pasteurs du Mouvement des leaders ecclésiastiques, proches de l’opposition, soient issus de cette église. Et beaucoup se souviennent encore de l’arrestation musclée du pasteur Lala Rasendrahasina, le 17 mars 2009, en marge du coup d’Etat à Antananarivo.