samedi , 18 mai 2024
enfrit
Alors que les dessous politiques de la grève sont clairement établis, les pourparlers ont commencé entre les responsables de l'université de la capitale et les étudiants en grève. Et la police vient de libérer 16 étudiants arrêtés au cours des affrontements.

Les dessous politiques de la grève estudiantine

 


Ces derniers temps, on parle de plus en plus des possibles dessous politiques de la grève des étudiants à l’université. Les Nouvelles titre en une « L’opposition ne se cache plus d’être derrière le mouvement estudiantin ». Les Nouvelles écrit : » Il est désormais clairement établi que le mouvement estudiantin, sur le campus de l’université d’Antananarivo, a fait sa jonction avec les milieux politiques de l’opposition. Hier (21 avril) à l’hotel Panorama, à Antananarivo, la SPDUN (groupe parlementaire de l’opposition) ne cachait pas ses contacts opérationnels avec les responsables de la contestation universitaire ».


Libération


Toujours à propos de cette grève qui a fait couler beaucoup d’encre, le journal Midi Madagasikara parle de « 16 étudiants libérés » et de « début des pourparlers ». L’auteur de l’article affirme que « la levée de la franchise universitaire faite par le président de l’université d’Antananarivo a été vivement contestée par les grévistes ». On se rappelle que l’un des motifs de la grève estudiantine a été la publication d’un décret limitant notamment l’effectif des étudiants encadrés par un enseignant au cours de la préparation de leur mémoire. Un décret dont l’application a été déjà suspendue par le ministère de tutelle. Midi annonce également, à propos de ce déret de la discorde, que « les doyens s’engagent à ne pas l’appliquer ». Le journal écrit : « Les doyens des facultés, les directeurs et chefs d’établissements à l’université d’Antananarivo n’appliqueront pas le décret 2005/098 et garantissent que les étudiants pourront entreprendre leurs travaux de recherches (mémoires et thèses) dans les conditions habituelles d’encadrement ». Le quotidien Taratra, rapportant une conférence de presse donné conjoitement par le ministre de l’éducation nationale et celui de la sécurité publique, indique que le syndicat des enseignants tire les ficelles de la grève estudiantine.


Secteur informel


Dans le domaine de l’économie, Tribune estime que plus de 20% du PIB malgache sont fournis par le secteur informel. L’auteur de l’article spécifie que « en moyenne, plus de six ménages sur dix tirent l’ensemble ou une partie de leurs revenus d’une unité de production non-formelle ». Tribune écrit en outre : »La définition du secteur informel qui pourrait être adoptée à Madagascar est l’ensemble des unités de production non constituées en société, ne possédant pas de numéro statistique et qui ne tiennent pas de comptabilité écrite formelle ».