vendredi , 3 mai 2024
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Trois collaborateurs de Marc Ravalomanana se sont rendus quand ils ont été cités publiquement comme étant des commanditaires d’actes terroristes. Les légalistes crient actuellement au scandale.

Les légalistes dénoncent un « cinéma » pour décapiter le mouvement pro-Ravalomanana

Les partisans de Marc Ravalomanana n’y croiront certainement jamais. Des observateurs commencent également à se poser des questions sur le « sérieux » de l’enquête menée par les autorités au sujet des récents actes de violence dans la capitale.

En moins de 24 heures en effet, les présumés « commanditaires » ont été annoncés comme identifiés. Leur nom a été ensuite étalé au grand jour.
Les « suspects » ont clamé leur innocence. Les légalistes qui soutiennent le président en exil dénoncent une « condamnation sur la base de calomnie ». 

Des simples citoyens s’étonnent par ailleurs que ce soient des individus réputés pour leur pacifisme qui soient actuellement cloués au pilori. Toutes les personnalités « accusées » par la HAT sont des techniciens très appréciés dans leur domaine respectif, comme la finance, la gouvernance ou encore le leadership. Ils étaient quasi inconnus dans le milieu du militantisme primaire.

Aujourd’hui, les légalistes sont persuadés que les récents attentats dans la capitale étaient montés de toutes pièces. Il fallait coûte que coûte « faire porter le chapeau » aux pro-Ravalomanana. L’objectif principal est de trouver le meilleur moyen de boycotter les négociations d’Addis-Abeba, et de « décapiter » la manifestation des partisans du président en exil.