Le but des leaders politiques présents à ce meeting peu ordinaire était de lancer indirectement un appel aux participants à la rencontre Pretoria pour qu’ils reviennent au pays avec des résultats concrets pour sortir de la crise politique.
16 mois de crise politique, en effet, c’est déjà trop long pour un pays économiquement vulnérable comme la Grande Ile. Le meeting de ce 28 avril était également une occasion pour les opposants au jeune putschiste, Andry Rajoelina, de démontrer leur volonté d’occuper le terrain et la scène médiatique.
Depuis plus d’un an, les adversaires de Rajoelina ont organisé des manifestations à différents endroits de la capitale. L’objectif était de désavouer le coup d’Etat de mi-mars 2009.